Zuruba s’inspire d’une tradition musicale afro-brésilienne connue principalement dans l’État de Bahia, au Brésil, la batucada. Provenant du verbe portugais batucar (battre), la batucada désigne une formation principalement formée de percussionnistes qui déambulent dans les rues en jouant de la samba.
Au Brésil, ces formations s’établissent dans des écoles de samba qui, chaque année, offrent des performances durant le carnaval.
Les préparations sont prises extrêmement à cœur, non seulement par les artistes, mais également par toute la population. Des familles entières se mettent à l’œuvre afin de créer des costumes originaux et colorés. Le carnaval est l’occasion de fêtes rocambolesques dans les villes et villages de l’ensemble du Brésil.
Hommage aux cultures des premiers esclaves du continent américain Salvador, la capitale de l’État de Bahia, offre un carnaval à l’image de l’influence culturelle africaine héritée des esclaves. En effet, la traite des esclaves, triste souvenir de l’histoire moderne, est à la base d’une culture intarissable en beauté.
Zuruba rend hommage à ce pouvoir qu’a l’humanité de conserver son intégrité. Il encourage le rassemblement, la solidarité, l’entraide, la coopération, le rapprochement et la diversité des cultures. Dans ce même sens, Zuruba allie des rythmes et instruments de samba (principalement la samba-reggae) traditionnels brésiliens, à des rythmes et instruments d’origine africaine. Zuruba, tout en s’inspirant d’une tradition musicale envoutante, présente une création fusionnant des influences diverses.